A 8h, ou à 20h, les trois coups sont frappés. Sous les feux de la rampe, l’acteur principal, trône au bord du lavabo ou de la baignoire. Icône légendaire et ergonomique, le Savon Superfin nettoie avec autant de simplicité que d’efficacité toutes les peaux qui entrent dans le jeu de la salle de bain. Une fois la porte claquée et le robinet levé, il dévoile son parfum sur un corps ou des mains humectés. C’est dire s’il convient même aux sujets les plus aristocratiques.
Pour conclure : archaïque ? Certainement pas. Pensez atypique.
Disponible en onze fragrances superchics.
Résultat : la peau est propre ; parfaitement nettoyée ; agréablement parfumée ; les recoins de la maison remplis de ses délices parfumés.
Que faire ensuite ?
Se faire surprendre dans la salle de bain et crier « Ciel, mon mari ! ». Rater son avion et s’écrier « Ciel ! Mon mari ! ». Voir son époux et hurler « Ciel, mon avion ! ».
Héliotrope du Pérou
Un parfum sophistiqué de fleurs blanches, fève tonka et violette.
Grain de galuchat, grain de poudre et de peau, veines de Santal, la senteur laquée de l’héliotrope blanc enivre les garçonnes. Au rire des perles et des notes de Jazz, comme au cinéma, les amours muettes miroitent sur la nacre d’un étui à cigarettes et l’ébène d’un scarabée Tonka. Sur la soie panthère des violettes, des fleurs amazones, sur le bronze des chevelures coupées, une boucle d’oreille reflète les danses fauves, la course-poursuite des Hispano-Suiza.